HUMEN - Groupe des humanités environnementales
Parmi les membres et les chercheur·e·s associé·e·s du CESIR, un certain nombre mène des recherches sur des questions environnementales. Ils·elles étudient des projets de transition dite écologique ; des mouvements, traditions et concepts environnementalistes ; ou encore, des sites abîmés, pollués ou en voie de régénération qui sont autant de lieu de tension et de contestation (en Belgique, au Brésil, aux Pays-Bas, en Roumanie, en Nouvelle-Zélande, entre autres).
L’approche est celle des humanités environnementales c’est-à-dire qu’elle est nourrie des acquis des sciences sociales et humaines (anthropologie, philosophie, histoire, …), mais aussi des sciences du vivant (éthologie, botanique, …) et des sciences de la Terre (modélisations systémiques, sympoïétiques, …). Il s’agit de renforcer la pensée écologiste en osant la mettre en cause c’est-à-dire en critiquant les options modernistes et capitalistes, post-coloniales et patriarcales, qui s’y développent, mais en repérant aussi, dans le même mouvement, les lieux où les alternatives sont d’ores et déjà fabriquées.
HUMEN collabore étroitement avec le GECo (ULB) dont plusieurs chercheur·e·s sont membres. D’autres collaborations de recherche, d’échange ou d’encadrement de thèses, lie HUMEN au SEED (ULg), au CSI (Ecole des Mines Paris), à l'EHESS (Paris), à l’AIRSS (Amsterdam) et à plusieurs départements d’anthropologie (UCDavis, UMons, Université Paris Nanterre,…).
Le groupe a été créé en 2020 et à la rentrée 2021, il est composé des chercheur·e·s suivant·e·s: Ariane d'Hoop, Nathalie Grandjean, Mihnea Tanacescu, Juliette Woitchik et Benedikte Zitouni (reponsable du groupe). Ci-dessous, vous trouverez la liste des activités qu’ils·elles organisent, leurs publications et les projets CESIR auxquels ils·elles ont été associé·e·s.
SÉMINAIRE SUR L'ÉCOLOGIE DÉCOLONIALE
HUMEN organise un séminaire sur l’écologie décoloniale tout au long de l’année 2022. Un moyen de renforcer la réflexion écologiste en critiquant les options modernistes et capitalistes, néo-coloniales et patriarcales, qui s’y développent, mais en repérant aussi, dans le même mouvement, les lieux et les théories où les alternatives sont d’ores et déjà fabriquées.
Voici le calendrier des premières séances :
- Mardi 15 mars (14h - 16h) : présentation et discussion du livre Pollution is colonialism de Max Liboiron (2021, Duke University Press)
- Mardi 19 avril (14h - 16h) : présentation et discussion du livre Une écologie décoloniale : penser l’écologie depuis le monde caribéen de Malcom Ferdinand (2019, Seuil)
- Mardi 17 mai (14h - 16h) : présentation et discussion du livre A Billion Black Anthropocenes or None de Kathryn Yussoff (Minnesota Press, 2019)
- Mardi 14 juin (14h - 16h) : présentation et discussion du livre L’invention du colonialisme vert : pour en finir avec le mythe de l’éden africain de Guillaume Blanc (2020, Flammarion)
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le livre pour participer au séminaire. Deux ou trois chercheur·e·s introduiront la discussion en présentant des parties ou propositions du livre qui méritent, selon eux·elles, l’attention. Toutes les séances se dérouleront au local P61 (6ème étage du bâtiment Préfecture de l’Université Saint-Louis), en présentiel et pour ceux·celles que cela intéresse, la séance sera prolongée d’une heure par des discussions plus informelles. Si vous souhaitez participer au séminaire, veuillez nous en prévenir à l’adresse suivante : cesir@usaintlouis.be, afin que nous puissions créer une mailing-liste pour le séminaire.