Les collaborations dans le processus de réinsertion des mineurs ayant été privés de liberté.
En Belgique, en Fédération Wallonie-Bruxelles, environ 1000 mineurs font chaque année l’objet d’une mesure de placement en IPPJ/de privation de liberté décidée par le Tribunal de la jeunesse. Ces mineurs ont commis « un fait qualifié d’infraction », c’est-à-dire une infraction qui, si elle avait été commise par un adulte, aurait pu donner lieu à une peine de prison. Quelle réinsertion pour ces mineurs ayant été privés pour des périodes plus ou moins longues de liberté ? À quelles conditions, quels en sont les adjuvants et les obstacles ? Comment les acteurs concernés travaillent-ils « en réseau » dans la mise en œuvre et l’accompagnement du processus de réinsertion ?
À l’initiative de l’ASBL Défense des Enfants International, dans le cadre d’un projet européen, une recherche-action a été menée avec les acteurs (tribunal de la jeunesse, les services de protection judiciaire, les IPPJ, les Services d'Accompagnement, de Mobilisation intensifs et d'Observation (SAMIO), les centres d’hébergement, les CPAS…), concourent à la mise en œuvre de ces mesures d’enfermement et aux processus de sortie et de resocialisation. Abraham Franssen a assuré l’accompagnement scientifique et méthodologique de cette recherche-action, qui a impliqué l’organisation et l’animation des 2 journées d’analyse en groupe le 24 mai et le 1 juin 2018 à Louvain-la-Neuve.
Vous pouvez consultez le rapport complet en ligne.