Interview de Benedikte Zitouni dans une session de #BeterNaCorona
Benedikte Zitouni a été interviewée par Tine Hens, historienne et journaliste, dans le cadre des sessions #BetterNaCorona (mieux après corona), mises en place par Apache en MO* (site d'informations indépendant) qui portent sur des thèmes cruciaux pour un monde meilleur après la crise du coronavirus.
Ce deuxième épisode, qui s'est tenu dans la maison d'art De Roma à Anvers, était axé sur la façon dont la vie, ses prothèses sociales, les réseaux biotiques et tout ce qui la maintient, devrait être au cœur de l'économie. Jonas Van der Slycken, économiste et chercheur à l'Université de Gand, était également invité lors de cette session et il concentre la plupart de ses recherches sur la décroissance, une économie qui n'est plus basée sur la croissance, mais sur la vie (life-sustaining economics).
Benedikte Zitouni, sociologue et professeure à l’Université Saint-Louis – Bruxelles, a pris la parole, quant à elle, en tant que spécialiste de l'écoféminisme, un mouvement de pensée qui relie différentes formes d'oppression. Sexisme, racisme, dégradation écologique, crise climatique, crise de la biodiversité, selon l'écoféminisme, ils ont la même cause : la civilisation et la pensée moderne (cf. l'histoire des conquêtes, du colonialisme, du capitalisme et de l'extractivisme). Appelez cela l'image idéale de l'homme rationnel - l'homme, pas l'homme - qui contrôle la nature.
La crise du Cornonavirus, mais aussi la crise climatique, sont des crises de la vie. Pour s'en sortir, selon Jonas Van der Slycken et Benedikte Zitouni, nous avons besoin d'une économie conviviale de subsistance et de soins. Il est possible d'abandonner la croissance et de se concentrer sur le bien-être, la justice sociale et la durabilité écologique.
Vous pouvez consulter l'interview complète (en néerlandais) ou revoir l'épisode 2 de "#BetterNaCorona-sessies" sur la page interview de MO*.