THÈSE DE DOCTORAT
Fatoumata BADINI-KINDA (Université Ouaga 1)
Ayant obtenu une bourse exceptionnelle de l’ARES pour réaliser un séjour de 6 mois (décembre 2018 - mai 2019) au CESIR, en vue de préparer son projet doctoral, Maïmouna Sanou, a déposé son projet et a été admise à partir du 16 mai 2019 au doctorat pour le domaine « Sciences politiques et sociales » à l’Université Saint-Louis – Bruxelles.
Même si les débats sur la gestion de la fin de vie ne sont pas encore d’actualité au Burkina Faso, ils constituent une réalité au sein des familles. En plus, la fréquence élevée des décès à domicile – il s’agit de 80% des décès en 2011 (Yé, et al., 2011) –, l’effritement de la solidarité familiale et des modes de vie qui les soutiennent, la précarité économique, l’absence de gériatre dans un contexte de pluralisme médical marqué par le recours simultané à différentes instances thérapeutiques, etc., sont autant de facteurs qui façonnent différemment le contexte de la fin de vie dans les pays africains et qui justifient d’élargir les connaissances sur ce thème. Au regard du contexte burkinabé et des conditions de vie difficiles auxquelles peuvent être confrontées les personnes âgées, cette thèse vise à mieux comprendre leurs conditions de fin de vie. Une telle étude revêt toute son importance au regard des mécanismes qui peuvent être associés à la gestion de la fin de vie, du rapport à la mort et des mutations sociales que connaissent les sociétés africaines. La thèse se propose ainsi de répondre à la question suivante : quels sont les modes de gestions des personnes âgées en fin de vie dans la société burkinabè ?
Promotion et accompagnement
La composition du comité d’accompagnement et le dépôt du projet de thèse sont prévus pour février 2020.
Maïmouna Sanou est de retour à l’Université Saint-Louis – Bruxelles du 2 mars au 31 mai 2020.