ÉVALUATION DU RÉSEAU DE PRISE EN CHARGE DES RADICALISMES ET EXTRÉMISMES VIOLENTS DE LA FÉDÉRATION WALLONIE - BRUXELLES
Évaluation effectuée par le Centre de recherche et d'intervention sociologique (anciennement CES) de l’Université Saint-Louis – Bruxelles pour le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Marché Public).
Dans le cadre de ses compétences en matière d’enseignement, d’aide à la jeunesse, de culture, de sport, et de maisons de justice, la FWB a, depuis janvier 2015, développé un « Réseau de prise en charge des extrémismes et radicalismes violents ». Ce réseau a été opérationnalisé à travers la mise en place du Centre de ressource et d’appui (CREA) et du Centre de prise en charge des personnes concernées par les radicalismes et les extrémismes violents (CAPREV).
Ont également été créés : une ligne verte d’information, d’écoute et d’orientation ; des référents radicalisme au niveau des administrations générales et au sein des secteurs de la FWB, en particulier au sein des équipes mobiles de l’enseignement ; et trois comités stratégiques, d’experts et de concertation. Ces derniers constituent les instances d’échange et du pilotage du dispositif « Réseau ».
L’évaluation rétrospective et prospective menée par l’équipe du CESIR visait à établir une
radioscopie de cette action publique et à évaluer l’efficacité, la cohérence (interne et externe)
ainsi que l’adéquation du Réseau aux besoins du terrain. Méthodologiquement, la démarche
d’évaluation s’est basée sur l’analyse des sources secondaires et la réalisation d’entretiens et de focus group avec les acteurs clefs du Réseau. Une enquête en ligne a également été mise en place auprès des professionnels des secteurs de la FWB et portant sur : l’identification des
problématiques de « vivre ensemble » rencontrées ; leurs perceptions des besoins pour faire
face à ces problématiques ; leur connaissance et leurs recours éventuels aux offres du Réseau.
C’est sur cette base que des pistes et recommandations ont été dégagées et présentées aux
responsables des administrations et cabinets ministériels concernés.
Le rapport complet de cette évaluation (186 pages) et une synthèse ont été adressés en juillet 2019 au commanditaire, la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui les a rendus publics.